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azas

Le printemps des poètes



Parce que le ciel souffle sur le feuillage de nos silences
et que battent les saisons, parce que
la rosée bientôt nous rendra au petit matin
et que les heures glissent
entre nos mains des orages et des falaises
parce que tant de beautés
continuent de vivre et que nous sommes aussi
tant de beautés, chaque jour, on traverse
jusqu’à l’instant sublime où la terre, lentement la terre
son doux visage d’éveillée, remonte de sa nuit
remonte de sa nuit.

Hélène DORION, Comme résonne la vie


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